Ça y est : le nouvel album de Madonna est arrivé en France. Enfin, un exemplaire du nouvel album de Madonna. S'il ne sortira en magasins et au téléchargement que le 25 avril, une poignée de journalistes et de personnalités des médias ont pu écouter, hier dans les locaux de Warner, un exemplaire unique de Hard Candy, qui reprendra aujourd'hui le chemin des bureaux londoniens de sa maison de disques, avant de partir dans un autre pays européen.
L'impression à la première écoute est de tenir un album d'un calibre au moins comparable à Confessions on a Dance Floor, son dernier disque, vendu à 9,4 millions d'exemplaires dans le monde, dont plus de 900 000 en France, selon la maison de disques. La formule en est la même : toute l'alacrité classique de Madonna dans des atours résolument actuels. Le générique est en soit un manifeste : douze titres dont la production est partagée entre The Neptunes et Timbaland, les deux signatures dominantes de la variété dansante américaine rap, r'n'b, pop. Madonna cosigne sept titres avec Pharrell Williams des Neptunes et cinq avec Justin Timberlake, et on reconnaît d'emblée les prévisibles nuances entre ces deux univers tangents. Violons de Miami et sons réverbérés comme dans les génériques de séries des années 1980 du côté Timbaland-Timberlake, rythmiques plus en avant et plus évidentes chez The Neptunes.
4 Minutes est depuis quelques jours la première chanson à déferler sur tous les canaux sonores et vidéo, avec sa rythmique franchement dissymétrique, ses basses énormes et l'exercice de séduction complice d'une Madonna et d'un Justin Timberlake aussi frais et juvéniles à l'image l'un que l'autre. Le single suivant sera Give It 2 Me, titre up tempo plutôt inventif dont le clip a été tourné la semaine dernière. Puis viendra Miles Away, chanson curieuse aux tempos emmêlés, qui prend son temps pour imposer son efficacité. Ensuite ? Hard Candy est un album bien armé : le potentiel tube de boîte de nuit Beat Goes On, l'énervement sucré de Dance Tonight, la carte postale flamenca à l'impeccable mauvais goût de Spanish Lessons…
Un potentiel commercial énorme
Pour le dernier album studio que Madonna doit à Warner, la maison de disques est pleinement confiante. Alain Veille, patron du label en France, est convaincu de disposer d'un album au potentiel commercial énorme, qui promet a priori des chiffres de ventes «à l'ancienne», comparables à ceux d'avant la crise qui a vu baisser de moitié en cinq ans le chiffre d'affaires du disque. «Madonna a bravé la crise du marché, explique-t-il, et elle est pionnière sur le digital. Elle a épousé tous les nouveaux modes de consommation de la musique.» On devrait, justement, savoir en fin de semaine quel sera le volet numérique de l'offensive de Hard Candy les plates-formes et les contenus proposés au téléchargement.
Ensuite, Madonna n'aura plus de maison de disques, puisqu'elle a signé le plus spectaculaire des contrats «360» (c'est-à-dire englobant toute son activité en studio et sur scène) avec son producteur de spectacles, le géant Live Nation. Mais, entre-temps, elle aura donné, le 6 mai, un concert exceptionnel à l'Olympia et, sans aucun doute, annoncé une tournée mondiale.
Source : Le Figaro
1 commentaires:
il a l'air d'être de mieus en mieux percut j'ui trop précé de la voir dans mes mains!!
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